Contents
YM n’a cessé de remettre en cause l’autorité de la Sainte Bible. En agissant ainsi, il a essentiellement rejeté la parole écrite de Dieu.
1. Renier le Nouveau Testament
La Véritable Jésus Église croit que la Sainte Bible, comprenant l’Ancien et le Nouveau Testament, est inspirée de Dieu. Cependant, YM ne considère pas le Nouveau Testament comme étant la parole de Dieu. Selon lui, quand Paul a écrit que « toute Écriture est inspirée de Dieu », il parlait seulement de l’Ancien Testament. YM enseigne que le Nouveau Testament n’est pas la parole de Dieu, et qu’il contredit l’Ancien à de multiples endroits. Il cite à titre d’exemple le Sermon de Jésus sur la montagne pour montrer ce que Jésus a ajouté et soustrait à la Parole de Dieu.
Bien qu’il fonde souvent ses propres enseignements sur des passages du Nouveau Testament, YM prétend que la reconnaissance du Nouveau Testament par l’église est basée sur les décisions de l’Église catholique romaine. Selon lui, les écrits des apôtres étaient des lettres personnelles, et ne faisaient pas partie des Saintes Écritures et la plupart des fidèles de l’église primitive n’avaient aucun accès aux Évangiles. Considérant que les 27 livres du Nouveau Testament sont des ajouts et révisions apportés à la parole de Dieu, YM ne les accepte pas comme étant revêtus de l’autorité divine. Citant la promesse de Dieu d’écrire Ses lois sur les cœurs de Son peuple, YM conclut que la parole de Dieu n’est pas ce qui est écrit sur le papier et qu’il n’existe pas vraiment de critères que nous puissions tous observer.
En réalité, les livres du Nouveau Testament ont été acceptés par les chrétiens bien avant que le concile d’Hippone n’ait confirmé leur canonicité en 393 ap. J. C. Bien que les récits consignés dans les évangiles ne soient pas largement accessibles, les paroles et les actes de notre Seigneur étaient connus des croyants du premier siècle (cf. Lc 24:18-19; Ac 2:22). Paul demandait que ses lettres circulent et soient lues dans l’église (cf. Col 4:16). Pierre qui écrivait au sujet de l’inspiration des Écritures, a considéré les écrits de Paul comme faisant partie des Écritures (2 P 3:16). Donc, l’autorité du Nouveau Testament a été reconnue très tôt, même avant la mort des apôtres.
Les apôtres étaient des témoins oculaires du Seigneur Jésus et la plupart d’entre eux avaient eux-mêmes suivi le Seigneur (cf. Ac 1:22). Les doctrines qu’ils ont prêchées et écrites ont été reçues directement du Seigneur (cf. 1 Co 11:23; 2 P 1:16). Centrées sur le Christ, les paroles dans les livres du Nouveau Testament ont été écrites et transmises par les disciples comme les paroles de la vie éternelle (cf. Jn 20:31; Ac 5:20; Hé 2:3; 1 Jn 1:1-2). Mettre en doute l’autorité du Nouveau Testament, c’est jeter le discrédit sur la parole de vie donnée par notre Sauveur. Sans les textes du Nouveau Testament, notre foi chrétienne toute entière serait sans fondement. [haut de page]
2. Minimiser l’autorité des Écritures
Non seulement YM a nié l’autorité divine du Nouveau Testament, il a aussi commencé à mettre en doute l’importance de la Bible toute entière. Il prétend que la foi ne repose pas sur les écrits ou les dogmes, puisque les anciens saints n’ont pas lu la parole de Dieu, consignée dans la Bible. Selon le point de vue de YM, les saints qui n’avaient pas la Bible ont pu écrire la Bible, tandis qu’aujourd’hui, nous qui avons la Bible pour lire ne la comprenons pas. Il pense que la foi est captée sous forme d’image mentale ou dans un moment d’inspiration. Il encourage ses auditeurs à rechercher les choses invisibles au-delà des mots des Écritures saintes.
YM enseigne que notre foi ne devrait pas consister à observer les Écrits à la lettre. En apparence, cela semble juste, mais en réalité, nous pouvons comprendre dans ses propos que son objectif ultime n’est autre que de renverser les croyances fondamentales de la Véritable Jésus Église. En mettant en doute l’importance des écrits bibliques, il tente de détruire la base de nos croyances. Sans la Bible comme critère, la foi n’aurait pas de fondement, et dépendrait uniquement des opinions et des sentiments personnels de tout un chacun.
Ironiquement, YM cite souvent des histoires bibliques pour illustrer son point de vue, mais, en même temps, il dit à ses auditeurs : nous n’avons pas besoin de trop de mots écrits. Autrement dit, il choisit ce qui est important dans la Bible afin de soutenir son argumentation. Mais quand certaines paroles de la Bible contredisent ses enseignements, elles sont rejetées comme de simples écrits.
Paul écrit dans le deuxième épître aux Corinthiens que la nouvelle alliance ne dépend pas de la lettre mais de l’Esprit : « la lettre tue, mais l’Esprit fait vivre » (2 Co 3:6). Le contexte de ce verset nous fait comprendre que Paul ne rejette pas les mots écrits de l’Écriture sainte ; au contraire, il souligne la nécessité de tourner son coeur vers le Seigneur et d’accepter ce qui est écrit dans l’Écriture sainte à propos de Christ (2 Co 3:16-17). Si une personne respecte à la lettre ce qui est écrit sur les tables de pierre à propos de l’ancienne alliance, mais n’accepte pas Christ dans l’Esprit, son coeur est toujours voilé et il ne peut pas voir la vie. D’ailleurs, la Bible ne mentionne nulle part que Paul parle de la suppression des mots écrits dans l’Écriture Sainte.
Le Seigneur Jésus et les apôtres ont attaché la plus grande importance à la Sainte Bible. Quand Jésus a été tenté par le diable, il a triomphé en citant les Écritures : « Il est écrit …» (Mt 4:1-11). Il a affirmé que les Écritures rendent témoignage de Lui (Jn 5:39). Après sa résurrection, en réprimandant les deux disciples en route vers Emmaüs au sujet de leur incrédulité, il a dit : « Hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! » (Lc 24:25). Il leur a ensuite expliqué ce qui le concernait dans toutes les Écritures en commençant par Moïse et par tous les prophètes (Lc 24:27). Lors d’une autre apparition à ses disciples, le Seigneur Jésus a de nouveau parlé de l’accomplissement de ce qui est écrit à son sujet dans les Écritures : « C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous ; il fallait que s’accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes et dans les psaumes » (Lc 24:44). La loi de Moïse, les prophètes et les psaumes font allusion à l’ensemble des livres bibliques écrits dans l’Ancien Testament. Notre Seigneur Jésus ne parlait pas de l’accomplissement d’une certaine idée générale et vague au sujet du Christ, mais de « tout ce qui est écrit » au sujet de Jésus Christ.
Paul écrivit à Timothée sur l’importance cruciale des Saintes Écritures en ces termes : « depuis ton enfance, tu connais les Écrits sacrés ; ils peuvent te donner la sagesse en vue du salut par la foi en Christ-Jésus. Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice » (2 Tm 3:15-16). Mis en lumière par d’autres traductions, le terme « Écrits sacrés » signifie littéralement « manuscrits sacrés ». Sans l’écriture, il n’y aurait pas eu d’Écrits sacrés. Les mots écrits dans la Bible sont sacrés. Ils sont inspirés de Dieu et peuvent nous donner la sagesse en vue du salut. Nier l’importance des mots écrits dans la Bible, c’est rejeter Dieu et sa Parole. Chercher un chemin de salut en dehors des écrits de la Bible ne fait qu’éloigner les personnes de Dieu. Les Saintes Écritures doivent représenter l’autorité finale et la norme pour mesurer notre foi et notre relation avec Dieu. [haut de page]